Fracture du rocher : les symptômesIstock

Fracture du rocher : qu’est-ce que c’est?

Dans la majorité des cas, la fracture du rocher survient à la suite d’un choc latéral relativement violent. On retrouve d’ailleurs ce type de fracture dans près de 20 à 30 % des traumatismes crâniens. Il s’agit d’une fracture potentiellement grave, car elle peut avoir d’importantes répercussions, sur les plans neurologique, infectieux et sensoriel, susceptibles d’engager le pronostic vital du patient.

En effet, la fracture du rocher peut potentiellement entraîner des lésions au niveau des différentes structures impliquées dans le processus auditif. C’est la raison pour laquelle ce type de fracture est automatiquement recherché en cas de traumatisme crânien.

Fracture du rocher : comment la reconnaître?

La fracture du rocher est suspectée lorsque le patient traumatisé présente un écoulement sanguin au niveau de l’oreille. Dans le langage médical, on parle d’otorragie. Il peut s’agir aussi d’un écoulement de liquide céphalo-rachidien. Parmi les autres symptômes caractéristiques, on retrouve également les douleurs crâniennes, la paralysie faciale, les troubles de l’équilibre ou encore la surdité.

Fracture du rocher : quelle prise en charge?

La majorité des traumatismes crâniens sont secondaires à un accident de la circulation. La plupart des fractures du rocher surviennent donc chez les personnes présentant des polytraumatismes nécessitant, dans un premier temps, une prise en charge neurochirurgicale ayant pour objectif de stabiliser l’état général du patient.

Ce n’est que dans un second temps que la dimension oto-rhino-laryngologique fera l’objet d’un bilan complet visant à évaluer la fonction auditive du patient atteint d’une fracture du rocher.

Selon les résultats obtenus, un traitement plus spécifique sera mis en œuvre afin de soutenir les différentes structures sensorielles lésées. Le recours à la voie chirurgicale pourra parfois être envisagé.