Le cancer du poumon touche chaque année près de 40 000 personnes. Il correspond au développement anarchique de cellules anormales au niveau des bronches. Il apparait généralement vers 50 ou 60 ans, mais le tabagisme chronique étant son principal facteur de risque, il peut se développer plus tôt dans la vie si le tabagisme a démarré très tôt dans la vie. Il s’agit de l’un des cancers les plus meurtriers.
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Images : La campagne étonnante anti-tabac australienneCancer du poumon : qu'est-ce que c'est ?
Avant d'énumérer les symptômes de ce cancer, sachez qu'il en existe 2 types.
- Le cancer du poumon à petites cellules. Ce type de cancer pulmonaire représente environ 20 % des cas. C’est un cancer à progression rapide et son pronostic est sombre. Il peut répondre à la chimiothérapie ou à la radiothérapie.
- Le cancer du poumon non à petites cellules. Ce cancer bronchique représente environ 80 % des cas. Il se développe plus lentement que le cancer à petites cellules et répond assez bien aux traitements.
Ce dernier peut prendre différentes formes :
- L’adénocarcinome.
- Le carcinome épidermoïde.
- Le carcinome à grandes cellules indifférenciées.
- D’autres formes très rares existent également.
Quels sont ses symptômes ?
Au début de son évolution, le cancer bronchique ne provoque aucun symptôme. Comme il survient souvent chez le fumeur, certains signes, comme la toux, sont déjà présents. Leur aggravation ou leur modification doit alerter. Les principaux symptômes du cancer bronchique sont :
- Une toux qui persiste ou s’aggrave ;
- Une douleur thoracique, persistante qui s’accentue à la toux ou à l’inspiration profonde ;
- L’apparition d’une respiration sifflante ;
- L’apparition d’un essoufflement, d’abord à l’effort, puis au repos ;
- La présence de crachats sanglants ;
- Une voix enrouée persistant plus de 3 semaines ;
- Des bronchites ou pneumonies à répétition ;
- Une perte de poids et d’appétit ;
- Une fatigue chronique ;
- Des maux de tête, des douleurs osseuses…
En outre, les personnes les plus à risque de développer ce cancer sont : les tabagiques chroniques, les sujets exposés professionnellement, les sujets exposés quotidiennement au tabagisme passif, les fumeurs ayant une prédisposition génétique au cancer, les sujets atteints de maladie pulmonaire chronique, comme la sclérodermie, etc.
Qui, quand consulter ?
En cas d’apparition ou d’aggravation de symptômes pulmonaires, surtout chez le fumeur, une consultation chez le médecin généraliste s’impose. Celui-ci procèdera à un examen clinique (à partir des symptômes) complet et programmera une radiographie pulmonaire et un bilan sanguin. Le sujet sera ensuite adressé à un pneumologue qui élargira le bilan pour établir un diagnostic de certitude et réaliser un bilan d’extension. En cas de cancer avéré, le patient sera ensuite adressé dans un service de cancérologie.
Des traitements peuvent ensuite être envisagés en fonction de la taille de la tumeur, de son stade, de son extension, de l’âge et de l’état général du patient.
Le choix du traitement résulte de concertations pluridisciplinaires réunissant un chirurgien thoracique, un cancérologue, un radiothérapeute et tout autre professionnel de santé dont l’expertise pourrait apporter un bénéfice au patient.
Le traitement est ensuite discuté avec la personne atteinte du cancer.
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