Alors qu'elle avait une vingtaine d'année, Nickie Murtagh était littéralement obsédée par le bronzage. La Londonienne a commencé à fréquenter un salon de bronzage, y allant jusqu’à deux fois par semaine.
En 2016, alors qu'elle est devenue mère de trois enfants, elle découvre une tache sur sa tête qui aurait pu lui être fatale. Elle avait 31 ans à ce moment-là.
Cancer : son addiction au bronzage a failli la tuer
En 2016, la Londonienne remarque une tache dans ses cheveux, qui ne guérit pas. "J'ai rendu visite à mon médecin généraliste deux fois et il m'a dit à chaque fois qu'il s'agissait d'un kyste et que c’était simplement un problème esthétique", a expliqué la mère de famille à nos confrères du New York Post.
Deux ans plus tard, en février 2018, son état ne s’est toujours pas amélioré et la boule a même grossi. Le médecin maintenait qu’il s’agissait d’un kyste, mais la Britannique se décide à rendre visite à une dermatologue.
Cette dernière, inquiète, demande une biopsie (examen consistant à prélever un fragment de tissu ou d'organe). Le vendredi 13 mai, la Britannique apprend être atteinte d'un cancer de la peau. "Je travaille à l'hôpital Royal Marsden, donc j'ai vu beaucoup de cancers, mais ce mot donne des frissons", explique Nickie Murtagh.
En décembre de la même année, la patiente a subi une opération. Les médecins sont parvenus à retirer la tumeur et ont procédé à une greffe de la peau. La britannique explique : “j'étais éveillé pendant tout le processus, et c'était la pire chose que j'aie jamais vécue de ma vie".
Les spécialistes ont tout fait pour sauver son visage et ses cheveux, mais aujourd'hui, la jeune femme garde toujours des séquelles.
La mère de famille sensibilise aux dangers des rayons UV sur Tik Tok
Aujourd’hui, la patiente continue de faire contrôler régulièrement sa peau et ses grains de beauté. Elle garde tout de même un trou au niveau de la tête, ainsi que des tâches qui apparaissent sur sa peau à chaque exposition au soleil. Cette affection cutanée porte le nom de mélasma.
Malgré toutes ses tentatives, sa peau reste marquée : "J'ai essayé tellement de traitements pour cela, mais rien ne fonctionne, ce qui montre les dommages que j'ai causés,” explique-t-elle.
La trentenaire confie ne pas aimer son apparence : "Je n'aime pas ce à quoi je ressemble maintenant, mais ce sont mes cicatrices de bataille et un rappel pour toujours que je suis encore en vie."
Elle tente de relativiser : "J'ai de la chance de n'avoir que des cicatrices et d'avoir encore ma vie, alors je vais l'utiliser du mieux que je peux pour sauver la peau et la vie des gens”.
En effet, la Londonienne utilise le réseau social Tik Tok pour partager son parcours, ses conseils et sensibiliser au cancer de la peau. Sur son compte affichant 15,8 mille abonnés, elle reçoit beaucoup de messages de soutien, mais aussi d’autres de haine. Ces derniers lui reprochent notamment sa responsabilité : "Certaines personnes me rappellent que je me suis fait ça, que je suis vaniteuse et que je le mérite", a-t-elle expliqué.
Malgré ses tentatives pour rester positive, l’inquiétude reste encore présente chez la mère de famille : "Je suis toujours inquiète d'une récidive. La peur est réelle et elle ne disparaît jamais."
https://www.mirror.co.uk/news/uk-news/woman-left-hole-head-after-27590761%20%20
https://nypost.com/2022/07/27/my-tanning-addiction-left-me-with-a-hole-in-my-head/%20
https://www.tiktok.com/@nickienoomurtagh
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