Prise de poids, coups de chaleur, insomnies, sautes d’humeur... Passage obligé dans la vie d’une femme, la ménopause est souvent associée à des conséquences désagréables. Nouvelle découverte dans ce sens : en cas de ménopause précoce (de moins de 40 ans à 50 ans) les femmes seraient beaucoup plus à risque de fractures après 50 ans.
C’est le résultat d’une étude réalisée à partir de données de la Women’s Health Initiative (WHI Study) récoltées sur 21 711 femmes ménopausées et en bonne santé. Les chercheurs ont observé qu’en cas de ménopause avant 50 ans ou précoce, les femmes augmentaient considérablement leur risque de fracture de 50 ans à 79 ans.
Se préparer avec un rythme de vie sain
Plus exactement : avant 40 ans, le risque augmenterait de 36 % et entre 40 et 49 ans, il augmenterait de 30%. Cela même en cas d’hormonothérapie de substitution (THS) ou d’un traitement à base de vitamine D et de calcium, souvent prescris aux femmes à partir de la ménopause.
Conclusion : plus la ménopause est précoce plus la densité minérale des os décroît et favorise les fractures en période de post-ménopause. Aucune localisation n’a pour l’instant été visée (hanche, poignets, cheville, vertèbres...).
Les médecins comptent bien se servir de ces résultats pour prévenir les patientes en cas de ménopause précoce et les orienter vers des modes de vie sains - activité physique, alimentation équilibrée - pour mieux préparer leur corps et baisser le risque.